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Souffrance pour ceux qui aiment Dieu?

Quand on a réellement la foi, on fait de sa vie un combat permanent contre tout ce qui va à l’encontre de l’amour et du bien être de chacun. Dans notre société, ceux qui veulent ce bonheur pour tous passent pour des trop bons trop cons et sont dénigrés. Ce qui cause beaucoup de souffrance. Pourquoi Dieu laisse t’il souffrir ainsi ceux qui l’aiment?

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15 commentaires

  1. Filippo-modérateur

    C’est avec la Bible entière

    C’est avec la Bible entière que vous pourrez trouver des éléments pour vous aider. La souffrance innoncente apparaît de façon directe dans le livre de Job.

    Les Évangiles rapportent la vie de Jésus de Nazareth : lui qui n’a jamais fait le mal, et qui le Fils éternel du Père, est rejeté par les hommes, condamné à mort et crucifié.

    Dans les Actes des Apôtres, les premiers chrétiens sont continuellement persécutés et souvent mis à mort pour leur foi.

    Depuis deux mille ans, il y a toujours eu des chrétiens pour verser leur sang plutôt que de renier le Christ.

    Voici une superbe citation qui me revient exactement à propos pour vous aider dans votre combat :

     

    Témoignage d’un évêque grec-catholique roumain, emprisonné pendant quinze ans :
    “Pendant de longues années, nous avons enduré torture, coups, faim, froid, confiscation de tous nos biens, ainsi que la moquerie méprisante au nom de Saint-Pierre. Nous embrassions nos menottes, nos chaînes et les barreaux de fer de notre cellule comme si c’étaient des objets sacrés, nous adorions notre tenue de prisonnier comme un habit de prêtre. Nous avons choisi de porter notre croix, bien qu’on nous ait proposé sans cesse la liberté, l’argent et une vie facile en échange de notre rejet de Rome. Nos évêques, prêtres et fidèles ont été condamnés à plus quinze mille années sous les verrous par fidélité à Rome. Et, malgré toutes ces victimes sanglantes, notre Église a aujourd’hui autant d’évêques qu’à l’époque où Staline et le patriarche orthodoxe Justinian l’ont triomphalement proclamée morte.”
    Frantisek Miklosko, Vous n’aurez pas le pouvoir de les détruire, Bratislava, Archa, 1991, pp. 272-273
    Cité dans “Le livre noir du communisme”, Robert Laffont, 1997, p. 449
     
    Jésus a dit dans l’Évangile selon saint Luc :
    “Heureux êtes-vous, quand les hommes vous haïront, quand ils vous frapperont d’exclusion et qu’ils insulteront et proscriront votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme.
    Réjouissez-vous ce jour-là et tressaillez d’allégresse, car voici que votre récompense sera grande dans le ciel. C’est de cette manière, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.” (Luc 6, 22-23)

    Aujourd’hui comme hier, la persécution est la marque de ceux qui sont fidèles à Dieu. Le monde est tombé par le péché originel sous le pouvoir du démon. Celui-ci et ceux qui le suivent ne peuvent que se battre contre ceux qui sont passés dans le camp de Dieu.

    Nous les chrétiens, même si c’est difficile, pouvons tirer une légitime fierté d’être persécuté, ridiculisés, méprisés ou tout simplement ignorés pour le Nom de Jésus. Tout cela est dans l’ordre des choses.

    Il est bon de nous inscrire dans l’histoire multi-millénaire de tous les serviteurs de Dieu, depuis les prophètes de l’Ancien Testament jusqu’aux récents martyrs du nazisme, du communisme et de l’islamisme. Tous ces martyrs nous disent : regardez davantage le visage de Jésus. Laissez-vous attirer par Lui. Laissez-vous saisir par Lui. Et votre souffrance n’aura jamais plus le même visage.

  2. colombe

    Dieu ne laisse pas souffrir
    Dieu ne laisse ni ne laisse pas faire, l’homme est libre et même libre malheureusement je dirais d’inculquer des souffrances aux autres…Notre liberté à nous en revenche c’est de ne pas quitter le Christ malgré les souffrances endurées. Pas facile facile, pas facile du tout même, mais c’est la seule chose qu’on puisse faire. Dieu a donné la liberté à chacun de nous et malheureusment certains se servent de cette liberté pour faire souffrir d’autres, mais une chose en tout cas est sûr c’est qu’il n’est pas besoin d’être chrétien pour subir des moqueries ou tout autres souffrances, beaucoup d’enfants par exemple se suicident dans les écoles parce qu’ils subissent les moqueries de leur camarades et pourtant rien ne dit qu’ils sont chrétien ou non…

    • Cat-modératrice

      Ce que vous dites est très

      Ce que vous dites est très juste. Personne n’échappe à la souffrance, mais nous qui croyons au Christ pouvons nous réfugier en Lui et vivre la souffrance en communion avec Sa souffrance, comme nous y invite Jean-Paul II dans Salvifici doloris

  3. giby

    La foi donne l’espèrence,

    La foi donne l’espèrence, mais notre foi nous rends cible des forces du mal…. On se bat, en essayant de porter une cause juste…. Dieu nous appelle à l’amour, et ci c’est ce qu’on oublie, peut être que certaine souffrance ne sont que des signes d’une mauvaise voie….

    • Cat-modératrice

      Pour les chrétiens, les

      Pour les chrétiens, les souffrances sont souvent des signes d’être sur la bonne voie. Jésus nous a prévenus à ce sujet.

  4. giby

    Mais il a dit “mon joug est

    Mais il a dit “mon joug est léger” Donc si une croix est trop dure à porter, c’est certainement qu’elle ne fait pas parti du plan de Dieu

    • Cat-modératrice

      Son “joug est léger”, si on

      Son “joug est léger”, si on décide d’accepter de porter notre croix et de vivre nos souffrances en union à Lui. Les martyrs des premiers siècles sont morts grillés ou mangés par les lions, sans perdre la joie ni l’espérance. Mais si on détourne notre regard de Jésus, toute croix devient insupportable. Ce n’est pas de dégré de souffrance qui détermine la légèreté de joug, mais l’attitude spirituelle.

    • Cat-modératrice

      De toutes façons, la

      De toutes façons, la souffrance ne fait pas partie du plan de Dieu, elle est la conséquence des péchés du monde.

  5. giby

    Dans une réunion d’une de mes

    Dans une réunion d’une de mes communauté, a été dit cette phrase: “Il y a deux croix à porter, celle de Dieu et celle qu’on s’infflige” Il ne faut prendre que celle de Dieu, car l’autre est bien trop lourde…. et nous fait bien plus souffrir…. 

    Il faut comprendre les signes de Dieu qui sont pour nous remettre sur son chemin, et ne pas les confondre avec des eppreuves…

  6. Cat-modératrice

    Ce qui est sûr en tous cas, c

    Ce qui est sûr en tous cas, c’est que Dieu nous aime, et qu’Il ne nous abandonne jamais, même si nous nous trompons de chemin, même si nous péchons, même si nous faisons des erreurs.

    Quand nous nous embarquons, même par notre propre faute, sur un chemin nuisible pour nous, Dieu nous y accompagne et assume les conséquences avec nous. Il n’est jamais trop tard pour se jeter dans les bras de Dieu et le laisser nous conduire vers le bonheur. Mais n’oublions pas que Jésus nous a promis le bonheur « dès cette terre, avec des persécutions ».

  7. colombe

    Marie a promit à sainte
    Marie a promit à sainte-Bernadette le bonheur dans l’autre monde non dans celui-ci. “Je ne vous prommets pas d’être heureuse dans ce monde mais dans l’autre”.

    • Filippo-modérateur

       

       

      Je me permets de citer une autre version de cette fameuse phrase, proposée par le Père Régis-Marie de la Teyssonière, chapelain de Lourdes depuis de très nombreuses années. Je l’ai rencontré là-bas et voici ce qu’il écrit à propos de cette phrase :
       
       
      “Marie a dit à Bernadette : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais de l’autre ». De fait, non seulement Bernadette a beaucoup souffert, mais encore très longtemps. Cependant, « dans ses souffrances, elle ne témoignait jamais le désir de moins souffrir. Elle les acceptait avec résignation et même gaité. C’est seulement lorsqu’elle allait mieux que, sa nature active désirant agir, elle montrait parfois un peu de mauvaise humeur ». Ainsi, « saisie par la maladie, elle devenait plus gaie. Les boutades d’humeur disparaissaient ».”
       
       
      “En promettant le bonheur à Bernadette, Marie n’oppose pas le bonheur de ce monde et celui de l’autre monde. Pourquoi ? Parce que, comme le dit saint Paul, « de même que nous sommes à l’image du premier Adam, pétri de terre, de même nous serons à l’image du Christ, qui vient du ciel ». Ainsi, comme tout disciple, Bernadette doit-elle comprendre qu’elle est « en ce monde, mais pas de ce monde ». Il ne s’agit donc pas d’opposer, mais bien de distinguer ce monde de l’autre. En effet, l’autre monde, dont parle Marie, est intérieur au monde dans lequel nous sommes, car, comme le dit Jésus, « le Royaume des cieux est au milieu (au dedans) de vous ».”
       
      Le propos de la Vierge Marie n’est donc pas de dire que qu’il n’y a pas de bonheur possible en ce monde. Simplement, ce bonheur n’est “pas de ce monde”. A nous de nous disposer à le recevoir.
      • colombe

        Très vrai
        J’aime beaucoup la réponse du père, merci Philippo de nous l’avoir fait connaître. Le bonheur en sommes c’est de tout remettre dans le Christ nos joies et nos souffrances. D’ailleurs je réalisait que j’ai eu la grippe pendant ces fêtes et de ce fait j’ai été beaucoup moins priante voir pas priante du tout alors les souffrance aussi minim qu’elles soient fait que nous nous éloignons de Dieu, ce qui prouve bien que c’est l’homme qui s’inflige une plus grande souffrance en nous éloignant de Dieu même un peu…

  8. Evangéline

    Ah la souffrance,

    Merci de parler de ce thème. Vous parlez de la souffrance occasionnée par l’homme, mais il y a aussi la souffrance physique, c’est à dire quand on vit une maladie. Ce qui est mon cas.

    Depuis ma tendre enfance, j’ai eu bcp de soucis de santé et 15 interventions chirurgicales. Je suis convertie vraiment que depuis 2001, donc, cela ne fait pas des années que je commence à connaître notre Seigneur.

    Maintenant, j’ai des soucis d’une maladie auto-immune dont on ne connaît pas le nom, puisqu’on ne trouve pas laquelle. Je dois faire avec et par des traitements qui m’aide à faire monter ma tension artérielle qui est très basse et des pertes d’équilibre.

    Ce qui est beau, c’est que Dieu dans ma faiblesse est là…et pourtant moi, je suis pas tjs là, présente à lui. Et je lui demande pardon. Car parfois, je lui dis : mais pourquoi j’ai droit à cette souffrance qui m’a fait faire un dépouillement totale : je ne peut plus travailler, j’ai perdu des amis car je ne suivais plus, perte d’argent puisque plus de travail, je vis avec une petite allocation d’adulte handicapé…et dépouillement de ma santé. Dépouillement de mes propres frères qui ne veulent plus me voir, car ils me traitent de fainéante….

    Et bien, même si parfois, j’ai envie de pleurer, j’ai autre chose de plus grand en moi. La joie intérieure. Je suis très joyeuse, tjs envie de rire, d’avancer dans le futur, j’aime la vie et je sais que cela ne vient pas que de moi. S’il n’y avait que moi pour me donner ce courage, je ne tiendrais pas.

    Je remercie Jésus, lui qui m’aime et qui me porte dans les moments difficiles et qui rit avec moi, dans les moments joyeux.

    Voilà, je voulais juste témoigner qu’il ne faut pas désespérer.

    J’ai aussi ce charisme, d’aller tjs vers le plus faible, de l’aider à surmonter, à le pousser à la vie….avec une de mes voisines, qui croit en Dieu, mais qui ne pratique que très peu. Elle est dépressive et a bcp de soucis, mais je l’aide à se battre et à voir, qu’elle n’est pas seule dans son combat.

  9. Priscillia

    Merci à tous. Que le Seigneur
    Merci à tous. Que le Seigneur soit avec vous.

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