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Sur le chapitre VI de l’encyclique Redemtoris Missio – Deuxième partie : § 71 à 76

Les Laïcs

La mission est la tâche de tous les baptisés. Dès les premiers temps du christianisme, on voit clairement la participation des laïcs, hommes et femmes, et des familles.

Certains domaines peuvent être atteints par l’Évangile surtout à travers les laïcs : le monde du travail, les familles, l’école, la vie politique, économique, sociale et culturelle…

Jeunes laïcs évangélisateurs

Le Concile Vatican II a rappelé l’importance de la participation des laïcs à la mission, mais ce n’était pas du tout une nouveauté dans l’Église. Si les laïcs doivent participer à l’évangélisation, ce n’est pas seulement pour en augmenter l’efficacité : c’est un devoir et un droit fondés sur le baptême.

Le code de droit canonique et le Concile Vatican II l’affirment ainsi :

« Ils sont tenus par l’obligation générale et jouissent du droit, individuellement ou groupés en associations, de travailler à ce que le message divin du salut soit connu et reçu par tous les hommes et par toute la terre ; cette obligation est encore plus pressante lorsque ce n’est que par eux que les hommes peuvent entendre l’Évangile et connaître le Christ » (Code de Droit canonique, can 225 et Décret sur l’apostolat des laïcs, concile Vatican II).

De nombreux mouvements ecclésiaux sont nés depuis le XXe siècle sous l’impulsion de laïcs. Ces mouvements, lorsqu’ils s’insèrent avec humilité dans la vie de l’Église locale, doivent être accueillis cordialement et encouragés, car ils sont une force de renouveau dans l’Église.
 

Les catéchistes

Les catéchistes ont une place essentielle parmi les laïcs évangélisateurs. Ils « représentent la force de base des communautés chrétiennes, particulièrement dans les jeunes Églises. »

Cependant, comme le suggérait le Concile, il est fondamental de donner une formation doctrinale et pédagogique approfondie aux catéchistes, qui doivent aussi nourrir leur vie spirituelle et apostolique. Par ailleurs, l’Église doit veiller à ce qu’ils aient un état de vie décent (ceci est nécessaire dans les pays les plus pauvres). Il est bon de créer des écoles de formation pour catéchistes, qui doivent être approuvées par les Conférences épiscopales.

27 ans après cet appel de Jean-Paul II, qui n’était qu’un rappel des demandes du Concile, où en sommes-nous en France de la formation des catéchistes, et de l’exigence de choisir des personnes ayant une vie spirituelle sérieuse ? Ces prescriptions demandent des investissements financiers et temporels importants, mais si on néglige la base de la communauté chrétienne, comment peut-on espérer la voir se développer ?
 

Autres ministères

« Tous les fidèles laïcs doivent consacrer à l’Église une partie de leur temps, en vivant d’une manière cohérente avec leur foi. » Saint Jean-Paul II rappelle les diverses autres missions assumées par les laïcs : « animateurs de la prière, du chant et de la liturgie, chefs de communautés ecclésiales de base et de groupes bibliques ; responsables des œuvres de charité ; administrateurs des biens de l’Église ; dirigeants des divers groupes d’apostolat ; enseignants de religion dans les écoles. »
 

La coordination des efforts

La Congrégation pour l’évangélisation des peuples a pour mission « de diriger et de coordonner dans le monde entier l’œuvre même de l’évangélisation des peuples et la coopération missionnaire, étant sauve la compétence de la Congrégation pour les Églises orientales » (Pastor Bonus, Vatican II), afin que tous les membres de l’Église « dépensent leurs forces d’un même cœur pour la construction de l’Église » (Ad gentes)

Au niveau national et régional, les Conférences épiscopales ont cette mission d’orientation et de coordination de l’activité missionnaire.

« Enfin, il est souhaitable qu’il y ait des rencontres et des formes de collaboration entre les diverses institutions missionnaires, tant pour la formation et les études que pour l’action apostolique à conduire. »

Chapitre I : Jésus-Christ, l’unique sauveur

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